Le printemps rentrait réellement en Avril, pendant les jours où le soleil semblait être phosphorescent derrière les nuées gris qui étaient vagues dans un mer orageuse. Les rues de la ville étaient encombrées de gens habillés de pardessus incolores qui tenaient, parfois, les mains froides des enfants habillés d imperméables colorés comme les pissenlits.Si on avait le pouvoir divin de rester parmi les nuées, on verrait des bâtiments qui grattaient le ciel et comme on regardait plus attentivement, les parapluies, comme des champignons, étaient collés les uns aux autres. Et voilà, on rentrait dans la foule où, si l’on avait assez de malchance à oublier le parapluie, on demanderait à un étranger de nous laisser sous le sien.
C’est comme ça que l’amour commençait. Ça commençait ce jour où Anette courait sous la pluie d’avril et voyait Benoit, un homme âgé de 22 ans, son visage pâle peint de tâches de rousseur, ses yeux verts et ses cheveux colorés comme la cannelle. Il portait un pantalon long noir et une chemise blanche avec des bretelles noires; son veston noir était lié par le cou avec les manches comme un cape. Anette s’arrêtait, réservée et regardait dans ses yeux. La reflexion de ses yeux la fascinait. Elle était une demoiselle âgée de 22 ans, des joues roses et le nez froid à cause du vent. Ses yeux étaient bleus comme la nuit étoilée pendant un été chaud et ses cheveux étaient colorés comme le sol mouillé, d’où montait un brin d’argent. Son corps mince était couvert d’ une robe cerise ou rouge qui touchait presque ses genoux; elle portait brillamment des souliers noirs à talons. Benoit trouva de l’espace pour elle, sous son vieux parapluie décoloré par la pluie.
On ne se disait rien, même pas les enfants qui étaient fatigués marchaient sous la pluie. Les gens se déplaçaient lentement essayant de ne pas toucher les autres parapluies. Anette, ennuyée, sortit un papier de son sac et commença à dessiner. Le vent allait sauvage et vola le papier et le papier s’est arrêté sur le visage plein de tâches de rousseur de Benoit. Son visage était couvert et la feuille a glissé. Elle a pris le papier et ils ont commencé tous deux à rire. Leurs regars s’étaient finalement croisés . Ils étaient comme des bateaux sur une rivière sinueuse, en essayant de rester à la surface de l’eau se tenant par la main serrée.
Soudain, leurs mains se séparènt et Anette voulut partir, et elle partit. Tout semblait avoir été juste un rêve. Elle allait rapidement évitant gracieuse le reste des gens. Il la regardait disparaître dans le brouillard épais.
C’était le seul moment où il a réalisé qu’il ne connaissait pas son nom. Peut-être, c’était vraiment juste un rêve. Seulement un bateau qui glissait de sa poche pouvait lui prouver le contraire, un bateau ayant son nom écrit dessus, mais il ne l’avait pas observé. Le bateau tomba dans l’océan de son rêve pour ne jamais revenir.
Voilà comment la pluie d’avril apportait l’amour chaque année mais il s’essuyait si vite comme s’ il n’avait jamais existé auparavant.
Ivan Adina
Profesor de Limba franceză la Colegiul Național Dinicu Golescu din Câmpulung, vechime 22 ani
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